Si Leonidas Kavakos est l’un des jeunes virtuoses du violon contemporain les plus recherché, sa place ce soir est presque naturelle. Lauréat à 18 ans du Concours international de violon Jean Sibelius, prestigieux trophée destiné aux musiciens de moins de 30 ans. Mais il ne s’est pas arrêté là. Il a également remporté le Gramophone Concerto of the Year Award pour la première mondiale sur le Concerto pour violon de Sibelius. C’est donc en terrain connu qu’il avance ce soir, au cœur de cette œuvre magnifique d’équilibre, successivement suspendue ou brillante, méditative ou virtuose. Intemporelle.
Elle contraste en cela avec les Valses de Ravel, plus fugitives et ironiques que nobles et sentimentales (le titre est un clin ‘œil à Schubert). Ces ombres de valses sont de courtes pages à la fois amples et pointillistes, éthérées, au charme fragile.
Le cœur de La Symphonie n°3 de Brahms est, lui, un vaste espace mélancolique. Et dans cet écrin, l’un de ses plus beaux thèmes évoque la fin de sa composition pour piano. Les quatre mouvements s’achèvent dans le calme.
No comments:
Post a Comment